Par Jean-Sébastien Bressy – 28 décembre 2018

 

Les artistes aiment à se faire passer aujourd’hui pour des rebelles, et ils ne manquent pas de vilipender tous ceux qu’ils jugent « ringards », « beaufs » ou « rétrogrades », c’est-à-dire « arriérés ». Mais ces professionnels de la rébellion, qui gonflent leur portefeuille à grands coups de leçons de morale faussement progressistes, savent-ils encore vraiment ce que signifie la révolte ?

 

3 commentaires

Renaud Vignes

Merci pour cet article qui me permet de mieux comprendre l’évolution du cinéaste Romain Goupil qui, après s’être « rebellé » contre la société en 68, se retrouve en parangon de la start-up nation.

sureaud

Jean-Sébastien merci pour ce bel article. J’y lis en arrière-plan une question fondamentale : l’artiste doit-il s’exprimer pour lui-même ou pour les autres ? Notre monde égo centré, cette civilisation du nombril, peut-il se réveiller ou va-t-il à sa perte ? C’est sans doute le rôle de l’artiste d’y réfléchir et retrouver les mots : solidarité, fraternité et quelques autres.
Jean

Thierry

Très bel article qui interroge sur le rôle des artistes dans notre société.
Ils se taisent peut être parce qu’ils n’ont plus d’idées politiques à défendre avec la fin des idéologies. Ils ne veulent pas jouer aux artistes maudits qui se mettraient à dos une partie de leur public.
Bref ils sont devenus comme les autres. L’optimisation fiscale de Dany Boon ou de Johnny Hallyday tend à montrer qu’ils ne défendent plus qu’eux.

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